* Skate or die

Publié le par 67-ciné.gi 2008












Skate or die action de Miguel Courtois

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avec :
Mickey Mahut, Idriss Diop, Elsa Pataky, Philippe Bas, Passi, Rachida Brakni, Antonio Ferreira, Teco Celio, Virginie Bordes, Jean-Francois Garreaud, Nicolas Gabion, Bernard Le Coq, Vincent Desagnat, Manu Joucla et Jean-Guy Fechner


durée : 1h27
sortie le 11 juin 2008

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Synopsis
Mickey et Idriss, deux jeunes skateurs sans histoire, se trouvent témoins d’un triple homicide. Repérés par les assassins ils prennent la fuite, comprenant rapidement qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort. Se réfugiant dans un commissariat ils découvrent que les criminels sont en réalité des inspecteurs véreux, mais c’est trop tard, l’alerte est donnée. Commence alors une course poursuite effrénée dans les rues de Paris. Traqués sans relâche, Mickey et Idriss vont tenter le tout pour le tout afin d’échapper à ces tueurs sans scrupules. Skate or die...


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Entretien avec Miguel Courtois
- : Comment aborde-t-on pour la première fois un film de genre, ciblé adolescent ?

Miguel Courtois : J’ai déjà réalisé des films de genre, d’action notamment, mais jamais un film clairement associé aux jeunes et dont les héros sont des skateurs. Le scénario m’autorisait aussi à prendre toutes les libertés en terme de mise en scène. J’ai surtout choisi de faire Skate or die, à cause des quatre ans passés en Espagne avec trois films, dont un documentaire sur le terrorisme dans lequel je me suis beaucoup investi. ça m’a ébranlé et lorsque Sébastien Fechner m’a proposé un film pop corn, je l’ai pris comme un cadeau. Je n’ai pas de complexe vis-à-vis de ça et, en tant que spectateur, j’en suis friand. Certains trouveront qu’il n’a pas le même intérêt que d’autres films plus profonds, mais ce sont deux cinémas différents, pas ennemis.

- : Est-ce que vous en avez profité pour innover dans la réalisation ?

Miguel Courtois : Je suis parti sur deux axes très précis. D’abord, ancrer le film dans le réalisme, pour que le spectacle soit au service d’une intrigue plausible. Ensuite, imposer un rythme inédit, avec un divertissement qui ait le tempo d’une bande-annonce d’une heure et demie. Je n’ai rien inventé en soi, j’ai juste poussé le bouchon assez loin : il y a 3700 plans alors que la moyenne pour un film français est de 700. quelles ont été les plus grandes difficultés en terme de logistique ? Tout a été compliqué ! C’est un film qui respecte une unité de lieu, Paris-banlieue, et une unité de temps, vingt-quatre heures. Avec un planning de tournage serré, j’ai accumulé tous les problèmes : les raccords météo, le manque de conciliation des autorités pour tourner un film d’action dans Paris, plus les prouesses des skateurs, souvent à la limite du danger.


- : Pourquoi avoir choisi deux skateurs et non pas deux comédiens ?

Miguel Courtois : Si j’avais pris deux acteurs confirmés, j’aurais dû les filmer en gros plan et les doubler en permanence, ce qui n’aurait pas eu le même impact réaliste. Mickey et Idriss avaient le meilleur rapport charme, naturel, aisance et niveau de skate.

- : La distribution compte aussi un rappeur et des acteurs étrangers à cet univers…

Miguel Courtois : C’est parce que j’étais plus libre sur ce projet, et j’ai toujours pensé à réunir un casting singulier, pas incohérent. ça fait des années que je rêve de travailler avec Rachida Brakni, et j’ai eu raison de ne pas hésiter puisqu’elle a accepté. Elsa Pataky, je la connaissais depuis l’Espagne et j’ai trouvé intéressant qu’elle apporte une pointe d’exotisme. Philippe Bas, c’est juste le meilleur acteur que j’ai rencontré cette année. Passi, c’était la grande inconnue du casting, et, au final, l’homme est humble et le comédien a une sacrée présence.

- : Qu’est-ce que vous connaissiez du skate avant le tournage ?

Miguel Courtois : Rien du tout. Quand j’avais l’âge de Mickey et d’Idriss, j’étais plutôt pelote basque ! Le skate était plus complexe que le vélo ou le roller. C’est un univers avec ses codes et ses réseaux qui est très respecté par les gens de la glisse… Comme tout le monde, j’ai essayé d’en faire, mais étant devenu la risée générale, j’ai très vite arrêté (rires).

- : Est-ce que le skate en action implique une façon de filmer particulière ?

Miguel Courtois : J’ai rencontré des professionnels qui m’ont montré des vidéos, où l’image est déformée par le grand angle pour rendre les sauts spectaculaires. Sauf que je ne voulais pas filmer du skate, mais faire un film ! C’était un défi mais c’est ce que j’aime dans ce métier : ne jamais s’autoriser à baisser la garde.


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Fiche technique
Réalisateur : Miguel Courtois et Pascal Guegan
Scénariste : Chris Nahon et Clelhio Favretto
Adaptateur : Miguel Courtois
Directeur de la photographie : Jean-Pierre Sauvaire
Monteur : Jean-Paul Husson
Monteur son : Frédéric Attal
Mixage : Christian Fontaine
Conseiller technique : Rémy Walter
Chef décorateur : Franck Schwartz
Créatrice de costumes : Brigitte Calvet
Coiffeur : José-Luis Martin Romero
Maquilleuse : Catherine Georges
1er assistant réalisateur : Adeline Darraux
Ingénieur du son : Jean-Luc Rault-Cheynet
Scripte : Laurence Couturier
Photographe de plateau : Frédérique Barraja et Thierry Westermeyer
Coordinateur des cascades : Jean-Claude Lagniez
Directeur de production : Jean-Luc Olivier
Producteur : Sébastien Fechner
Coproducteur : Nicolas Vannier
Producteur délégué : Sébastien Fechner
Production : Source Films, Orly Films, Pathé Distribution, Canal + et CinéCinémas
Distribution : Pathé Distribution
Attaché de presse : François Hassan Guerrar et Julie Tardit


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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de

remerciements à
Claire Cortes
logos & textes © www.pathedistribution.com
photos © Frédérique Barraja

Publié dans PRÉSENTATIONS

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